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    QSRP - Célian & Seraphin
     :: London :: South London

    Truth

    Messages : 75
    Date d'inscription : 01/04/2020
    avatar
    Administration
    Lun 5 Juin - 22:45
    Jeannot. Little John. C’est comme ça qu’tout l’monde l’appelait. Certains disaient que c’était parce qu’il n’en avait pas… Enfin. On ne parle pas des morts, comme ça. Karen ne bouge plus, assise sur une simple chaise de bois, le regard vide. L’irlandais fait un signe de la croix, ramasse sa pinte sur le cercueil et la cale devant la poignée de veilleurs, venus dire leurs derniers adieux.

    L’irlandais se retourne vers toi. Est-ce la peur que tu vois dans ses yeux, Célian?

    « La chiasse… tu parles. C’était pas la chiasse, vieux. Si t’avais vu c’qui lui sortait d’la gueule… Et si tu l’avais entendu, à la fin… C’tait… C’tait plus humain, vieux. C’tait plus humain…

    Il se rapproche de toi, le regard fébrile. Son haleine fétide pue la bière fade et les dents gâtées. Mais il insiste. Il insiste, l’Irlandais.

    « Tu… tu l’aimes bien, ma sœur, non? Tu l’aimes bien? Elle… elle est malade, Célian. Karen…Elle… Elle parle plus… et la nuit… la nuit, on la r’trouve pied nu en jurant comme un charretier et c’te bile noire qui lui sort d’la gueule…

    Y a… mon pote dit qu’il y a c’te médecin, sur Southbank. Un polonais. Il… il demande pas grand-chose. Peut-être… P’être qu’il pourrait lui enl’ver c’qu’elle a dans l’ventre?

    Tu…. Tu f’rais ça, pour moi, Célian? »

    ----

    Célian en premier
    Séraphin en second
    Prenez le temps de dérouler des réponses, on viendra ponctuer vos échanges.

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Lun 5 Juin - 23:13
    J'aime pas les morts, j'aime pas les enterr'ments, chais pas vraiment comment m'comporter en vrai, mais j'peux offrir un verre ou deux à Little John, parce qu'il est d'la maison, du quartier. J'sais pas c'est une ambiance que j'connais que trop bien, mais qu'j'aime pas pour autant. Je bois ma pinte, et v'la qu'il vient vers moi, y'a un truc pas net, et j'parle pas d'sa soeur qui regarde que dalle à part le néant. J'aime pas c't'ambiance, y'a un truc qu'est louche et j'suis partagé entre l'envie d'me tirer et l'envie d'rester. C'est pour lui qu'j'reste, mais il part dans une explication qui m'va pas, et pis son haleine est pas très fraiche comme nous autres, du coup j'pense qu'il a trop bu, mais il parle et parle et parle encore d'la soeur qui était malade. ça parle de chiasse, et pis d'une bile noire, j'grimace, j'regarde Little John et pis j'regarde la môme là bas, qu'on dirait qu'elle est vide comme un pot d'chambre le soir venu. C'pas net, et j'hausse les épaules en terminant ma pinte.

    - Pourquoi que t'y va pas le voir toi ? Que j'réponds, mais il est pas bien frais le Jeannot, pas encore comme l'autre fois.

    Je siffle entre mes dents, posant la pinte sur l'comptoir. Une tape dans son dos et j'le laisse, j'vais faire pleurer l'poireau dans le caniveau, j'me roule une cigarette et j'pars dans la nuit, à travers les ruelles sombres, enlacer une Madeleine ou une Becca, et m'faire bien voir entre leurs cuisses toute la nuit. L'matin là, j'suis pas frais, mais j'ai dormi, assez pour m'occuper du toubib. Larki, Latki, queque chose dans s'goût là j'crois. Je pars travailler à la boulangerie, et pis j'repars vers Southbank, v'la que j'pousse la porte et que j'appelle pour qu'on m'réponde. C'est sombre, les f'nêtres sont hautes, fait pas bien chaud et ça sent l'macchabé, comment j'connais l'odeur ? J'les transporte la fin d'la semaine venue, pour l'autre doc là, celui qui travaille avec les fous.

    - On a besoin d'un toubib doc... Dans l'quartier là, y'a une mamzelle qu'est pas bien, parait qu'on peut vous payer pas cher ?

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Dim 11 Juin - 9:12
    Un paquet de carte sur la table, je le divise en quatre et montre la première carte du paquet. Pique, cœur, trèfle, carreau, tous des as. J'étale le reste, remets les as dans un ordre apparemment chaotique, et montre les quatre cartes du dessus du paquet. Pique, cœur, trèfle, carreau, des rois. Je mélange à nouveau, et cette fois, ce sont les quatre cartes de la fin du paquet que je place devant moi. Pique, cœur, trèfle, carreau... Que des reines.

    L'endroit où je travaille est impeccablement nettoyé, non pas que je sois particulièrement craintif des maladies, mais je sais qu'un environnement sain et la meilleure des médecines. L'endroit aurait dû être habillé de la musique d'un tourne-disque et de son opéra pré-enregistré, mais je n'ai malheureusement pas les moyens de me payer un tel luxe, alors je chante à la place, timidement, exclusivement pour moi-même.

    Il y a, ici et là, des reconstructions de squelette animaux, des schémas, des dessins. Et, soigneusement rangé dans un coin, tout un tas d'outils chirurgicaux alignés, et brillants. La veille, j'ai dû opérer ici même de quelqu'un dont l'appendice avait craqué et dont le liquide s'était répandu dans le corps. La seule chose qui peut encore témoigner de cette intervention est une odeur âcre dont je n'arrive pas à me débarrasser.

    Pique, cœur, trèfle, carreau...
    ...Que des valets...

    Je me redresse et entends quelqu'un approcher. Je n'avais pas prévu d'avoir une visite si matinale et je sens déjà les prémices de la tension qui me viennent. J'espère que c'est quelqu'un de suffisamment gravement blessé pour que je n'ai pas besoin de lui faire la conversation. En tout cas, je me lève de mon siège, embarque mon paquet de carte, et attends de voir ce que fera cette personne. Entrer ? Frapper ? Appeler à l'aide ?

    "Bonjour." Il paraîtrait qu'il faut toujours commencer par un signe de politesse, dans ce pays, c'est sacré. Cependant, cet homme semble ne pas suivre les conventions sociales ce qui a pour effet de me détendre immédiatement et imperceptiblement. "J'interviens, nous verrons ensuite." Je vais pouvoir agir de manière plus réelle avec lui.

    Je me lève et, d'un geste, replie la trousse à outil, avant de faire face à l'homme qui est venu me trouver. Je le détaille un instant. Il a le nez cassé plusieurs fois, quelques blessures superficielles ici et là, une carrure d'homme fort, et l'odeur de ceux qui ne vivent pas longtemps, mais intensément. Me voilà, prêt à le suivre. Je lui indique la porte de sortie d'un signe de tête.

    "Vous me raconterez ce qui se passe sur le chemin."

    Toujours cet accent de l'est. Prononciation approximative dans un phrasé impeccable, académique.

    Désolé:

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Dim 25 Juin - 13:50
    Il m'regarde comme si j'avais oublié un truc important, et il m'le dit le bonjour qui r'met les gens comme moi, quèque part à leur place !

    - B'jour oui. Que j'dis parce que j'veux pas qu'il me dise non, alors qu'y'a vraiment b'soin.

    J'hoche la tête quand il m'dit qu'on verra après, qu'il préfère intervenir d'abord. J'le salue du couvre chef, mais il part déjà, et j'le suis. La rue est pas mieux ici qu'là bas, c'est crade, ça sent la pisse aussi, ils disent que c'est mieux, j'suis pas sûr qu'ils savent vraiment. On marche côte côte, et j'sais pas bien où commencer.

    - Jean il dit qu'sa soeur elle a vu l'démon, elle vomit par tous les trous, elle a d'la fièvre, et pis elle parle plus, alors qu'avant j'vous raconte pas comme elle parlait beaucoup la donzelle.

    Y'avait pas qu'ça en fait, elle avait l'teint pâle comme d'la procelaine, elle s'levait la nuit pour parler comme un chartier. Personne savait ce qu'elle avait la Karen, elle qui rigolait souvent à gorge déployée, ne rigolait plus beaucoup !

    - C'pas du vomit, c'est une bile noire Doc, faut qu'vous prévienne qu'elle est pas comme ça d'habitude. Jean c'est son frère, et c'est comme mon frère, il lui aurait j'mais fait d'mal.

    Le pas devient hâtif, et j'pense qu'il suit, j'espère, j'suis pas sûr qu'un autre doc m'aurait dit oui.

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