1889, Londres. La ville est survoltée, un premier meurtre établit dans le quartier de Whitechapel, met la population en émoi. La MPS (Metropolitan Police Service) est chargée de retrouver l'auteur, et de calmer les esprits, mais Londres n'est pas dans une année de grand calme, les affrontements des manifestations des dernières semaines, ne sont pas là pour tranquilliser les habitants. La modernité voit à peine le jour, certaines habitations jouissent d'électricité, d'autres non, les inégalités se forgent et creusent un sillon au milieu de la capitale anglaise. Les journaux font état de disparitions inquiétantes, de vols, de meurtres, et tandis que toute la bonne société œillères aux yeux, battent le pavé pour rejoindre les lieux d'agréables loisirs, les petites gens meurent dans des conditions mystérieuses.

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MOYENS DE LOCOMOTION
Essentiellement des "taxis", calèches tirées par des chevaux. Quelques rares privilégiés ont accès aux premières voitures, mais c'est excessivement cher et peu pratique. Sinon il y a le vélo pour le centre ville.

Pour les plus gros voyages, il faut compter sur les bateaux, ce sont des voyages éprouvant et qui peuvent durer des mois pour certaines destinations.

Le train est présent sur des grandes lignes uniquement, acheminant des marchandises et des passagers. Il n'y en a pas autant qu'en 2023.


VIE DE TOUS LES JOURS
Les nobles anciens appréciaient que les jeunes filles ne travaillent pas, soient de bonnes épouses en devenir et des mères appliquées, mais les temps changent et certains ne voient pas ça d un très bon œil. Des jeunes femmes de la noblesse se plaisent à travailler : écrivaine, journaliste ou encore directrice d'établissement tels que restaurant, boutique... certaines mêmes veulent rentrer dans la police. Les hommes occupent les hauts postes, juges, avocats, médecins, Lord de la cours des comptes etc.

Les gens modestes travaillent pour les nobles, serveurs, personnel de boutique, cuisinier, femme de chambre, gouvernante, portier, conducteur de calèches, de train, de bateaux etc... Ils se marient comme tout à chacun, et ne se sentent pas nécessairement spolies par la société.

Les classes sociales pauvres travaillent souvent dans les usines : allumettes, textile, construction. Ils travaillent parce qu'ils n'ont pas le choix, la vie est très dure dans Londres, et ils se marient souvent par nécessité, à deux on est souvent plus forts. Ils vivent dans des quartiers malfamés, avec des habitations vétustes et dégradées. Les révoltés ce sont eux... et ceux qui disparaissent aussi.