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    Write your own destiny with every strike... Ft.Virginia Laurens
     :: London :: East London :: London Bridge

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Mar 4 Juil - 18:18
    Il regarde ce gamin en face de moi, c'est son adversaire. Du moins c'est ce que ce dernier prétend être dans sa posture médiocre. Son arme est pointé vers le sol, il tremble, il a le corps affaissé, il ne porte que d'une main son épée en bois alors qu'il est évident qu'elle est trop lourde pour lui, ce qui risque de le fatiguer facilement, il a les pieds joints, et Earnest en passe. Il soupire, ils ont un long chemin à faire...

    -Qu'est-ce que tu me fais là, Nathaniel ?
    L'enfant d'à peine 12 ans le regarde avec des yeux de merlan frit, c'est sa première véritable leçon d'épée avec le Capitaine.

    -Je... Désolé,  Cap'tain Wilde.

    -Ne t'excuse pas, dis-moi juste pourquoi je ne suis pas d'accord avec ta posture, prend ton temps.

    Earnest lui accorde le temps de la réflexion, patientant entre un "Je ne sais pas" ou une réponse qui saura le satisfaire, même s'il ne s'agit que d'une seule raison...

    -Mon épée... ?

    -Qu'est-ce qui ne va pas avec ton épée ?

    -Elle est... Heu, mal placée ?

    -Est-ce une question ou une affirmation ?

    -Huuh... Une question.

    -Et selon toi, quelle en est la réponse ?

    -Elle est... Mal placée.

    Earnest sourit, au moins, le petit commence à s'affirmer un peu.

    -Pourquoi est-elle mal placée, ton épée ?

    Le sourire victorieux du gamin laisse place à une profonde réflexion.

    -Parce que heu, je heu, je la pointe vers le sol.

    Son professeur lui accorde un hochement de tête, il lui demande s'il a remarqué autre chose, l'enfant répond juste par la négative. Il hoche la tête, c'est un bon début. .

    -De un : tes pieds joints.

    Il pousse deux de ses doigts, le majeur et l'index sur le front de l'enfant, et le petit perd l'équilibre, il tombe de dos sur l'herbe comme tomberait une mouche...

    -La force n'est rien sans l'équilibre. Relève-toi et écarte tes jambes. Une légèrement en arrière.

    Il applique ce qui a été dit, l'enfant se remet debout rapidement, remplit d'aplomb.  

    -De deux : tes deux mains sur l'épée.

    L'instructeur met un coup de pieds à son arme en bois et il est désarmé. La raison est, qu'avec une seule main, il ne tient pas assez fort le pommeau de son épée, il ne saura parer un coup de son adversaire sans s'en retrouver désarmé.

    -La fierté n'a pas sa place sur un champ de bataille. Ramasse ton arme, et porte-la avec tes deux mains pour ne plus te faire désarmer aussi bêtement.

    Il s'exécute.

    Earnest continue ainsi jusqu'à lui lister tous les défauts de sa position précédente, jusqu'à ce qu'il arrive, grâce à ses conseils d'ancien officier, à être dans la position adéquate pour combattre.

    -Maintenant, attaque-moi.

    -Qu~ Quoi ?

    -Attaque-moi.
    Dit Earnest de but en blanc, presque avec provocation mais toujours avec une certaine distance qui pourrait penser à une froideur en sa personne vis à vis du jeune garçon. Earnest est désarmé lors de cet affrontement, pourtant l'enfant ne risque pas de réussir à le battre.

    Il s'élance sur le capitaine, mais ce dernier arrive facilement à le mettre au tapis.

    -Recommence.

    Il le fait, encore et encore. Jusqu'à ce qu'il change de tactique et tourne autour de l'adulte, arme en bois dans ses deux mains, un regard déterminé et très concentré sur le visage. Il commence à comprendre, Earnest n'avait encore jamais bougé de sa position, mais maintenant que l'enfant tourne autour de son professeur, ce dernier est contraint de se déplacer.  

    Il attaque une nouvelle fois, cette fois-ci, l'enfant enchaîne les coups, le professeur arrive à les esquiver toutes, mais il y a du progrès !

    -Bien. Je vais t'apprendre une technique. L'estoc.

    Cela consiste à frapper l'ennemi avec la pointe de l'épée. Earnest lui montre le mouvement sur un tronc d'arbre, ne voulant pas blesser son élève. Et il lui demande de le répéter sur le tronc afin de voir s'il s'y prend correctement et corriger sa position si ce n'était pas le cas. L'enfant n'y arrive pas du premier coup, mais il finit par arriver porter un coup, certes faible, sur l'arbre, pas assez pour l'entailler, mais assez pour que le coup ait raisonné. Il suffira juste d'augmenter sa force physique. L'enfant semble content de son accomplissement. Il souhaite au-revoir à son professeur de fortune avec un signe de la main, quant à Earnest, il lui accorde un hochement de la tête, approbateur et un doux sourire.

    Il soupire, c'est éreintant d'enseigner pendant deux heures à un gamin. Et dire que cela partait d'un simple "jeu", c'est devenu plus sérieux de fil en aiguille...

    @Virginia Laurens Voici la réponse attendue ! En espérant que cela te plaise.

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Mer 5 Juil - 23:25
    - Tu ne peux pas ! Aboya t-il sur moi.

    Ce n'était pas la première fois qu'un homme, quel qu'il soit se permette de me rabaisser. Les mentalités avaient changé ? Vraiment ? J'avais pris ce poste à la police, à Scotland Yard pour me prouver que j'en étais capable, qu'une femme qui enquête peut être aussi forte qu'un homme, et parce qu'on nous avait tendu la main quelque part. Les mentalités n'avaient pas vraiment changé, les ordres venaient toujours des mêmes, ces hommes ayant peu de foi en la gente féminine, ayant peur que nous soyons aussi touchés par des faits étranges, des manies anormales, et des attirances qu'ils qualifieraient eux, de contre nature. L'homme pouvait aller et venir où bon lui semblait, alors que nous étions dans la police mais pas encore assez considérées pour entrer dans une morgue, ou à la chambre des Lords, et j'en passais. Mais la dernière lubie de la police, était de refuser de nous armer, comme les hommes, nous avions le droit au bâton comme pour faire la circulation, là où des enquêteurs hommes avaient le droit de porter une arme.

    J'étais partie du bureau, remontée et mécontente, prête à entrer dans un bar miteux pour y prendre une pinte, sous le regard réprobateur de n'importe quel mâle londonien. J'étais prête à en découdre, ne sachant pas vraiment me défendre alors, et puis je m'arrêtais au détour d'une rue, une cours, j'entends la voix d'un homme reprendre un jeune garçon, l'intimant à se positionner correctement. Une main sur ma besace, l'autre sur ma robe remontée au dessus de mes chevilles, je regardais le manège entre les deux. L'homme de grande stature apprenait au jeune garçon à se défendre vraisemblablement, et qu'importe qu'il fut jeune ou trop jeune, lui n'était pas regardé de travers, s'il osa demandé à être défendu ou défendable.

    J'attendis dans la pénombre, regardant l'homme adulte de dos, scrutant de mon regard de femme, l'élancé de l'homme, et sa dextérité aussi, il était musclé, avait du se battre, possiblement dans l'armée, et détenait un savoir que je désirais acquérir. Mais alors que j'allais m'élancer pour lui poser la question, je regardais ma tenue... tenue de femme, corsage cintré sous une chemise rigoureuse, jupe longue et jupons, bottines à talons et manteau cintré, je n'avais pas la dégaine des femmes de bas quartiers, et pourtant modeste que j'étais, ma garde robe n'avait rien à envier aux duchesses. Un chignon tirant mes longs cheveux bruns, des mèches folles se libérant au fur et à mesure de la journée, les doigts tachés d'encre, des rapports que j'avais du écrire pour l'enquête en cours. Une hésitation, commune à nous autres, et puis je franchis le pas, pas bien assurée, d'un anglais correct, à l'accent bien appuyé.

    - Monsieur, monsieur, j'ai à vous parler. Voilà qui fut une entrée en matière bien étrange.

    Lorsqu'il se retourna sur moi, je captais un regard noir, deux orbes d'un noir profond lui servaient d'yeux, son regard me déstabilisa un instant, et j'eus du mal à me remettre à parler. Je baissais le regard sur ses bottes de cuir, pour revenir vers son visage. Priant qu'il ne me prenne pas pour une femme de petite vertu, venue quémander quelconque attention déplacée.

    L'enfant s'était arrêté de battre le pavé sous les ordres de son prescripteur, et je m'étais mise au milieu de leur leçon, autant exprimer en quelques mots de plus, mon intérêt.

    - êtes vous tuteur ? Je veux dire, formez vous des personnes à se défendre, à se battre, à tirer ?

    Je marchais dans la gadoue de la ruelle, comme si ce n'était rien, la jupe toujours maintenue au dessus de mes chevilles, portant ma besace de travail.

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Jeu 6 Juil - 22:35
    Tandis que le jeune garçon lui tournait le dos, s'apprêtant à s'en aller, Nathaniel -toujours son épée en bois en mains- s'arrêta de marcher et se retourna sur son professeur. Non... En suivant le regard du petit, l'adulte remarque qu'il s'agit de quelque chose provenant de derrière lui. Hum... Pas quelque chose, quelqu'un. S'il se fie au pas qu'il entend, provoqué sans doute par la terre boueuse. Des pas lents et prudents. A moins que cela ne soit mal assuré ? Difficile à dire. Se retournant après avoir entendu un "Monsieur, monsieur", il se mit de telle sorte à pouvoir faire face à l'inconnue. Il vit, devant lui, une femme qui ne semblait ni pauvre, mais ni riche non plus. Assez pauvre pour dire devoir travailler au vu de l'encre sur ses mains mais assez riche pour s'acheter de quoi se vêtir. Il fronce légèrement les sourcils, que lui vaut l'honneur de son interpellation ? Mais ne laissant rien le déconcerter trop longtemps, Earnest sourit simplement. Ses yeux s'adoucissant, il n'en reste pas moins sévère mais pas aussi rigide qu'il ne l'avait été aux premiers abords. 

    -Bien sûr, que puis-je faire pour vous aider gente demoiselle ? 

    Il l'avoue, il était curieux. Parler au sujet de quelle conversation ? Ils ne connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam. Attendant le dénouement, il comprit dès lors ce qu'elle attendait de lui. Bien sûr, il n'osa guère faire des conclusions hatives. Etait-ce pour son fils ? Neveu ? Il serait ravi de les aider si besoin était. Malgré cela, il ne voulu poser la question sans paraître irrespectueux donc il répondit prudemment tout en essayant de se montrer confiant. 

    -Je ne peux pas dire que je suis tuteur, ou professeur dans ce domaine. Mais étant donné mon... Passif, j'ai la présomption de former quelques personnes à se défendre lors de mon temps libre, avec arme blanche ou arme à feu, voire à mains nues. Je suppose que vous ne demandez pas cela par hasard... ? Allez donc droit au but, gente demoiselle. 

    Earnest n'a jamais été le style de personne qui aime tourner autour du pot. Il préfère assumer pleinement ce qu'il souhaite, bien que lorsque cela arrive, il se montre bien maladroit. Parce que concrètement, Earnest ne désire rien. Peut-être couler une vie paisible derrière un comptoir ? Il ne cherche pas non plus une femme à épouser -ni un homme, mais cela, il n'a vraiment pas envie d'y réfléchir davantage-. Il n'a aucune espérance. Aucun avenir concret si ce n'est celui qui est déjà tout tracé. Reprendre la relève après le trépas de son paternel. N'y-a-t-il vraiment plus rien ? Hum... Il souhaite tenir sa promesse, celle faite à son défunt meilleur ami. Mais cela implique plus que sa personne, peut-il réellement... ? Bah, ce n'est pas la question pour l'instant. Ses pensées se concentrent sur la demoiselle. Inconnue, certes, elle le fait sourire à être dans la boue et à relever sa jupe ainsi. Earnest n'est guère plus présentable ! Donc il n'oserait juger sa tenue. Il la trouve simplement... Amusante. Elle lui rappelle quelqu'un. Une personne avec qui Earnest avaient l'habitude de juste... S'amuser dans la boue, dans la neige. Il était à la fois téméraire et peu confiant dans ce qu'il entreprenait. Comme si... Il voulait tenter la chose mais en avait peur. Son ami d'enfance en somme. Elle lui rappelle un peu de lui. Il ne peut pas lui en vouloir, il est évident qu'elle désire quelque chose du Capitaine. Et il le sait, il est difficile de demander une quelconque faveur à un inconnu.

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