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    Façades - Johanne Kelton
     :: London :: South London

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    Invité

    Anonymous
    Invité
    Lun 5 Juin - 23:29
    J'parle pas beaucoup d'ma vie, parce qu'y'a pas grand chose à en dire. J'ai les bras des putains des quais qui m'réconfortent la nuit venue, parce que j'ai des démons au corps, et pis j'ai Jeannot et sa sœur, l'petit John comme on l'appelle. Y'a Rosie qui fait comme une mère en plus vieille, et autour d'moi, y'a Johanne. On s'rencontre un jour, vla qu'elle est toujours pas partie d'ma vie d'puis. Elle connait mes démons, le jeu, l'argent, l'alcool et les femmes, mais Johanne c'pas une femme qui juge, c'pas le genre à le faire pour être méchante, elle est juste là, juste là pour passer du temps avec moi, et c'est pas rien. J'pas beaucoup d'amis, juste une poignée d'écorchés vifs comme moi, Johanne c'est moi avec plus de cran, si j'racontais ce qu'elle a fait, vla qu'on aurait pas terminé de bavasser ensemble, elle a payé les pauv" gars à qui j'devais quelques pièces, après des jeux, et pis elle a jamais rien d'mander. Keltie j'l'appelle, des gars pensent que c'est un gars, et étrangement ça m'va comme ça. J'aime pas trop parler d'elle, j'suis pas le type galant, et j'suis pas le type pour elle.

    Sauf que ben, j'l'attends souvent à la sortie d'l'usine d'allumettes. Adossé contre la pierre rouge souillée d'l'usine, fumant ma roulée pour lui voler queques temps avec moi, manger un bout d'pain sur un comptoir, lui payer une pinte et r'partir après. Les femmes ça sort d'l'usine et y'en a un paquet, certaines m'regardent avec un oeil goguenard, j'suis pas éduqué moi, mais j'sais reconnaître ces regards là. Y'a une rouquine qui m'siffle même et j'pose ma main sur mon entrejambe, pour lui faire comprendre qu'c'est pas pour ce soir. J'rigole, et elle aussi, elle a pas l'air vexée. Et pis, la foule s'disperçce pour m'laisser voir arriver Keltie, son sourire léger, sa chemise propre même si elle a travaillé à l'usine pendant deux bonnes heures, y'a un béret sur sa tête, et une main dans la poche. J'lui souris, elle m'a vu, et je tente d'la porter, d'la faire virevolter, un truc du genre, on manque d'se péter la goule sur le sol, et on rigole comme deux cons.

    J'passe mon bras autour de son cou, on dirait qu'j'tiens un pote, c'presque ça. Keltie c'est moi avec une robe. J'me verrais pas l'mbrasser, j'suis pas si amouraché d'moi même comme ça. Y'en a que ça plairait, moi j'pense pas aimer.

    - Combien qu't'en as eu aujourd'hui ?

    J'lui passe ma roulée allumée, pour qu'elle tire dessus, et puis je récupère mon bras, j'fourre les mains dans mes poches, et j'marche à côté d'elle.

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Mar 6 Juin - 16:52
    Ça chahute à la sortie de l'usine, des pas pressés qui se croisent, des rires et des engueulades qui s’emmêlent. Elle aime bien cette ambiance bruyante, Johanne. Elle aime que ça parle fort et que ça s'exprime, que ça vive. Puis, elle avait de quoi avoir le sourire, c'était jour de paye. Alors elle ne se presse pas pour sortir, elle laisse les plus impatientes partir devant, c'est que certaines n'avaient pas fini leur journée. Que le soleil se couche dans une heure ou dans trois, ça changeait pas grand chose, fallait ramener à béqueter pour la marmaille qui attendait à la maison. Le travail était fini pour Johanne, pour aujourd'hui en tout cas, elle faisait distraitement rouler les pièces durement acquises entre ses doigts, planqués dans sa poche. Pas qu'il y ait vraiment de richesse à exposer mais ce serait con d'en faire tomber une. Puis ses yeux tombent sur Celian, qui l'attend et son coeur minaude à sa place. Ca lui fait comme un pincement, c'est con parce que c'est pas sensé être agréable un pincement mais c'est le seul mot qu'elle trouve pour définir ce que son corps ressent. Mais elle va pas minauder Johanne, ni rosir, il la prend dans ses bras et tente de la faire tournoyer, il n'est pas doué, elle non plus mais ça les fait rire et ça suffit. Ça suffit largement. Elle n'en demandera pas plus. Elle tire une taf sur la cigarette et la rend à son propriétaire.

    - Quatre shillings, on peut r'mercier les filles de chez Bryant & May.

    La grosse grève de l'année passée dans la manufacture Bryant & May avait laissé des séquelles sur le business des allumettes. Les filles s'étaient battues pour dénoncer leur condition de travail et le salaire de misère, une journaliste avait fait un papier et tout était parti en sucette. Johanne avait rejoint les frondeuses même si elle faisait partie d'une autre usine, ça avait été une période mouvementé mais galvanisante. Surtout qu'elles avaient eu gain de cause, les patrons avaient du céder ! Une grande première ! Le salaire avait augmenté et les conditions de travail s'étaient un peu améliorées.

    - J'en ai donné deux à Mollie, elle a les dents qui pourrissent mais elle a pas d'quoi voir un vrai doc, son mari lui pique tout dès qu'elle rentre, il sait combien qu'elle gagne.

    Johanne espérait bien que Mollie ne balance pas à son mari qu'elle avait deux shillings de plus cette semaine mais c'était un pari risqué. La jeune femme se tourne vers Celian et lui montre ses dents.

    - J'ai pas les dents jaune hein ? Parait qu'c'est le premier signe.

    Elle ne passait pas autant de temps à l'usine que Mollie ou les autres filles qui n'avaient que ce travail, heureusement pour elle. Déjà elle finirait folle à enchainer ces boites à la noix et puis y avait quand même pas mal de filles aux dents jaunes dans la bande, leur ptit chef avait beau dire que c'était rien, il en avait surtout rien à carrer.

    - J'étais à l'imprimeur c'matin, ça y est, ils parlent de la pauvre Bertha. Celle du pont de Londres, tu la connaissais ?

    Bertha était une jeune prostituée, la vingtaine, une jolie rousse qui avait de belles années devant elle et qu'on avait retrouvé morte y a déjà plusieurs jours. Les journaux n'en avaient pas parlé jusque là, peut-être que les braves gens qui savent lire s'en foutent des "ptits problèmes" de ceux d'en bas ? Ou bien la police voulait pas qu'ils en parlent ? Johanne se posait des questions, tout le temps et sur à peu près tout, elle voulait comprendre, elle voulait savoir, elle voulait explorer. Mais elle allait surtout plomber l'ambiance. Passant son bras dans celui de Celian, elle le tire vers elle alors qu'ils marchent, et elle lui sourit, pleinement, comme si rien ne pouvait arriver.

    - On va chez le barbier ?

    Archie Barber de son nom complet était le fier tenancier d'un bar miteux, il avait perdu un oeil on ne sait trop comment et celui qui restait fonctionnait plus si bien, il prenait Johanne pour un homme dès qu'elle portait un truc sur la tête. Il ne faisait donc pas son rapiat sur les quantités parce qu'elle était une frêle damoiselle.  

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Dim 18 Juin - 21:30
    - Quatre sh'lings... et ben t'as d'la veine. Que j'lui avais répondu.

    Je fis claquer ma langue quand elle me parla de Mollie, c'tait pas une solution, son gars était un fainéant, qui abusait d'la pauvre qu'elle était. Elle avait jamais aimé des mecs biens, c'pas faute quand on était plus jeunes, d'lui avoir tourné autour. Mais la gamine avait jamais voulu d'moi.

    Dans la rue, l'brouillard s'lève, ça arrive souvent à cette saison, et pis y'a l'usine pas loin, et les marins qui viennent d'horizons nouveaux, c'genre de choses. La rue s'étiolent des vendeuses d'allumettes, et se gorge d'un autre brouhaha, celui d'la rue, celui dans l'quel on a toujours vécu avec Keltie.

    D'un coup, elle s'met devant moi, et j'm'arrête avant d'lui cogner dedans, et la voilà qui m'montre ses ratiches, et je souris, fronçant les sourcils. Pis je vais la regarder, posant ma main sur sa bouche, écartant sa lèvre supérieure, pour r'garder ses dents.

    - J'suis sensé y voir quoi juste ? J'lui dis, me moquant à peine d'sa peur.

    Les dents jaunes qu'elle a dit, mais elle a pas les dents jaunes. J'secoue la tête pour lui dire non, et on r'prend la marche. Elle m'parle de Bertha, j'aime pas causer des morts, parce que j'sais pas souvent quoi dire en fait. J'hausse les épaules, les mains dans les poches, le r'gard bas un instant.

    - Qu'veux tu que j'te dise, elle avait plusieurs vies... une des siennes l'a rattrapé... J'sais pas trop quoi en penser, j'suis même sûr que c'est pas la dernière à caner comme ça, et c'pas la première. Y'a la nièce de la boulangère, qui est partie, si ça s'trouve on va la retrouver dans la Tamise...

    Keltie passa son bras sous l'mien, j'aimais bien quand elle faisait ça, on avait l'air deux mômes cabochards en marchant comme ça dans l'rues de Londres. Ce bon vieux Londres. J'hochais la tête pour lui répondre, et on poussa la porte grinçante du Barbier, qui derrière son comptoir, leva son gros nez pour nous j'ter un œil, de son seul oeil valide. Pas franchement souriant l'bougre, mais plutôt arrangeant pour nous laisser boire. J'laisse passer Keltie devant moi, posant une main sur sa taille, laissant la main glisser sur celle ci, avant d'poser mes coudes sur l'bar.

    - Une piche l'barbier.


    Il hocha la tête, et tendit une énorme main pour prendre la pièce, que j'mis dans sa main. Il la fit disparaitre, et posa d'vant nous un morceau de pain d'campagne, deux bols d'soupe et un pichet de bière, ou d'cidre, ça dépend de c'qu'il a. J'lui fait un salut en posant ma main sur la casquette sur ma tête, et on va s'poser ailleurs, dans un coin du bar.

    J'mange bien, j'mange pas souvent, mais du coup j'mange bien quand ça m'arrive.

    - J'vais me faire inviter chez les nobliaux, j'suis sûr que Jean il va pas y aller à ce bal pour travailler, il cherche toujours à s'défiler. Tu sais, le bal de la charité comme qu'ils disent les lords... chez la Langford qu'est revenue d'un balade en forêt couverte de sang.

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Mer 28 Juin - 12:02
    - Nan tu t’gourres, Anna elle est partie avec le gus sur Stepney Way, le cuisto qui voulait devenir comédien, tu t’souviens ? Un grand gars, blond, des yeux noirs comme du charbon, il avait une marque dans l’cou et les filles cherchaient laquelle lui avait fait ça.

    Johanne elle se rappelait bien du bonhomme et y avait pas de mal, sa disparition avait fait grand bruit parmi les allumettières de son rang. Un si beau garçon, c’était un drame et évidemment, chacune s’était renseignée, avait mené sa petite enquête de commérage. Alors, on l’avait vite retrouvé, le bellâtre. Il était passé chez la couturière, il avait demandé un capuchon et chez le cordonnier une nouvelle paire de bottes, c’était tout dit, il s’était fait la malle. Sur les quais on disait avoir vu un joli p’tit couple grimper sur un bateau, c’la dit, on disait aussi qu’ils étaient partis vers la campagne dans la carriole des bonnes soeurs. Anna et le joli coeur ils fricottaient, ça avait fait l’malheur de bien des donzelles, alors quand les deux avaient disparu à quelques jours d'intervalles… Les informations n’étaient pas vraiment fiables mais Johanne, elle voulait bien y croire. Les histoires romantiques, il ne fallait pas le dire, mais elle les aimait bien. C’était toujours mieux que d’imaginer la fille de la boulangère dans le caniveau.

    L’allumetière ne parle plus de Bertha, elle avait bien vu la réaction de son ami et ses yeux qui regardaient le sol comme s’il allait y voir son cadavre. Elle n’en parlera plus. Son bras dans le sien, elle préfère lui parler d’une histoire d’amour, aussi fantaisiste puisse-t-elle être au final. Elle le lâche quand il pousse la porte du Barbier, passe devant lui en saluant d’un geste vague leur hôte du soir et rabaisse sa casquette sur son front. Ils font comme d’habitude, Celian passe la commande, parce que si Johanne pouvait travestir son apparence, sa voix c’était une autre paire de manches. Ils font comme d’habitude et Johanne ne s’arrête pas sur la main qu’il a posée sur sa taille, l’espace d’un instant. Elle ramène le pain et le pichet vers elle et laisse Celian porter les bols jusqu’à leur table.

    Il a payé, ce sera son tour la prochaine fois, elle ne le lui dit pas, il sait déjà. Elle l’écoute parler du bal de charité de la lady Langford en rompant le pain, chopant au passage un bout de mie qu’elle presse entre son index et son pouce. Elle siffle bas, un sourire ironique aux lèvres.

    - C’est qu’c’est pas donné à tout le monde, la charité.

    C’était quand même un sacré truc d’organiser un bal de charité pour que les nobles fassent leur petite sauterie en tout bien tout honneur. Qu’ils s’enfilent des petits fours à douze shillings l’unité servie par des braves gens qu’ils payaient pas la moitié. Cela dit, Johanne irait bien y faire un tour aussi, chez les rupins. Elle amène la boule de mie de pain jusqu’à sa bouche et la pousse entre ses lèvres en réfléchissant.

    - J’aimerai bien savoir ce qui lui est arrivé à la lady mais les filles de la bas elles habitent pas ici. Elles ont pas parlé aux gars de la gazette et ils ont pas insisté, les ptits seigneurs ils aiment pas les questions.

    Ils étaient pas les seuls. C’était dur de faire parler les gens sur les disparitions, même dans les bas quartiers, la loi du silence était difficile à briser et c’était jamais sans risque. Relevant ses prunelles azurées sur celles de son vis-à-vis, Johanne affichait une moue dubitative, penchant la tête sur le côté en le reluquant de sa veste mal taillée au haut de sa casquette usée.

    - Et il t’prête un costume le Jean ?

    Invité

    Anonymous
    Invité
    Jeu 6 Juil - 0:17
    - c'est pas donné pour qu'ceux qui ont rien à donner. que j'avais rétorqué. Et pis ceux qui peuvent ont des crabes dans l'poches. Vl'a ce que j'pense, la charité c'est un mot qui n'aura pas de suite.

    Je bus une grande gorgée, sentant queque chose changer au bout de mes doigts... ce queque chose qui m'était déjà arrivé depuis c'te nuit étrange. J'me frottais les mains l'une contre l'autre, pensant qu'peut être ça changerait bien et j'lécoutais me parler de la lady qui était r'venue de chez elle en sang après avoir disparu dans la nature.

    - J'pense qu'on sera pas, mais j'pense aussi qu'le mari il a du tenter d'la faire disparaître. J'crois que quand y'a pas d'amour, un mariage ça sert à rien.

    Serrant le point sous la table, m'essuyant la bouche d'un revers de l'autre main, j'tentais d'penser à autre chose, et pas qu'j'pourrais faire jaillir des étincelles d'mes mains, comme l'aut soir sur les quais. Qu'j'avais faillit filer la trouille bleue à la petite Jeannine que j'voulais ramener chez moi.

    Keltie m'regardait en attendant quelque chose, et j'la regardais sans comprendre, avant d'me rendre compte qu'elle m'avait parlé.

    - Il fait bien deux têtes de plus que moi l'Jean, j'vais m'perdre dans son costume, j'pensais... j'pensais que tu pourrais m'en faire un, j'ai récupéré une toile, un morceau de tissu pas trop laid, pour m'faire une veste.

    J'me rendais pas compte que j'lui demandais tout, tout l'temps, et même des choses que ben elle faisait pas normalement. C'était ma plus proche amie, celle qui v'là quelques années déjà, m'avait sorti le cul des ronces, avec des dettes d'jeux que j'savais pas comment rendre. J'lui fis mon sourire en coin, la mèche qui tombe dans l'oeil, m'donnant un p'tit air coquin, l'genre que les dames aimaient bien chez moi.

    Une châtaigne, un truc qui m'percuta la main sous la table, et qui m'fit bondir en arrière en secouant la main, bon dieu qu'est c'que j'allais faire maint'nant ? J'ris pour pas qu'elle s'inquiète, et j'la regarde.

    - Finis ta pinte Keltie, faut qu'j'te montre un truc. j'lui dis sérieusement.

    J'bois jusqu'au culot du verre et j'attrape sa main pour repartir dehors. Mon air est grave, parce que c'qui m'arrive, ça arrive pas normalement, et qu'veux pas qu'on me mette chez les fous. Je frotte ma tête d'la main qui est bien, et l'autre dans ma poche.

    - Viens avec moi, faut qu'j'te montre un truc, mais faut pas qu't'ai peur.

    Pas certain d'l'avoir convaincu d'me suivre sans avoir peur, j'serre le poing dans ma poche de pantalon, et j'pousse la porte d'la où j'habite. J'attrape sa main et on monte vers la piaule tout en haut, j'referme la porte, j'tire le tissu devant la fenêtre, et j'retire ma veste avec nervosité.

    - Keltie tu m'promets de pas crier ?

    J'sais pas comment on pourrait réagir à ça... à c'qui va s'passer, j'ai peur qu'elle veuille pu me parler après. J'sors les mains de mon futal, et j'les mets devant moi, comme si j'tenais une boule entre mes paumes, et là... un nuage grisonnant aux reflets bleutés se forme, et ça fait comme un p'tit orage entre mes mains. J'reste là, avec ça entre les mains, et j'la laisse r'garder.

    - Keltie fuis pas... j'sais pas comment qu'c'est arrivé, v'la ce qu'j'peux faire depuis quelques nuits.


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